En mai 2014, un corps mutilé est découvert à Sabaneta près de Medellin en Colombie. C’est celui de Frédéric Lavoie, recherché pour trafic de drogue depuis novembre 2012. Dans ce milieu, un narco-trafiquant local confirme: « Ici, on dit, le chien danse grâce à l'argent. Tout peut s'obtenir avec de l'argent. En Colombie, il y a tellement d'inégalités que, si l'on offre de l'argent, les gens vont faire ce qu'on leur demande.» Frédéric Lavoie faisait partie d’une organisation criminelle liée aux cartels mexicains et colombiens. Les circonstances de sa mort étaient restées mystérieuses jusqu’en 2018. Puis, des arrestations sont venues éclairées, en partie, les derniers jours de cet improbable trafiquant dont la particularité à ses débuts était d'avoir un casier judiciaire vierge et dont ses proches ne tarissaient pas d'éloge sur sa gentillesse.
Soixante-dix balais pour Renaud et déjà éternel
C'est l'occasion de dénicher cette petite pépite rarement reprise et chantée au son des mariachis (musique de Julien Clerc) qui résume en trois minutes trente toute l'hypocrisie et le cynisme du monde sur le commerce des stupéfiants: « Avec les gringos, on a trouvé plus malin, on fait du négoce, la main dans la main. Les banques, la CIA, sont nos meilleurs clients. L'argent de la coca, eh, c'est toujours de l'argent....» Paroles de trente ans d'âge et pas une ride.
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