28 août 2022

Kiev: l'Église orthodoxe sous les bombes russes

Plus à l'est, à Kharkiv, des soldats sont cachés dans les bois, sur la ligne de front. Après six mois de guerre, le front se fige, avec aucune avancée, ni recul. "On utilise des drones pour débusquer les positions des Russes. Quand elles sont repérées, on sort nos chars (…) et on tire", explique Oleksandr Sarychev, commandant au sein de la 3e brigade. Les tankistes ne participent pas à des attaques de grande envergure, mais harcèlent leur ennemi. En six mois, 9'000 soldats ukrainiens sont morts. Ce jour, ils partent pour cibler une station radar russe. Parmi l'équipage, un soldat de 21 ans qui conduisait, six mois plus tôt, un tracteur dans la ferme familiale. L'homme se filme et publie son quotidien sur les réseaux sociaux. Mais il vit dans la crainte. "À chaque fois que je vais au combat, je me demande si je vais mourir. Je sais que c'est la vraie guerre, j'en ai conscience", confie Yaroslav Shvetz. Jusqu'à présent, le belliciste Poutine s'est rendu responsable de millions de déplacés, de dizaines de milliers de morts civils et militaires, de dommages de guerre colossaux, tout ça parce qu'il voulait dénazifier et désintoxiquer ses frères slaves soi-disant pervertis par les valeurs occidentales et dont l'immense tort serait d'organiser des Gay Pride (dixit le patriarche russe). Fut-ce imaginable qu'en ce début de troisième millénaire une nation nucléaire en vînt à en agresser une autre - évidemment non nucléaire - et semer carnage, désastre et désolation pour un banal défilé annuel festif de gais(ys) lurons ? La psychanalyse freudienne saurait-elle nous en dire davantage ?

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