16 septembre 2022

Cuba attend toujours son "Gorbatchev"


À La Havane, la crise économique est présente partout. Les habitants se pressent devant les commerces, ce qui provoque d’innombrables files d’attente. La mission quotidienne de chaque Cubain est de trouver de quoi se nourrir. La pandémie a joué un grand rôle dans cette pénurie à grande échelle. "Ils disent qu’il n’y a que 100 bidons d’huile. Il n’y en aura pas pour tout le monde", déplore Jesus Batista, un professeur à la retraite. Bien qu’habituée aux rationnements, avec notamment l’embargo américain, Cuba n’avait jamais vécu une telle situation. En plus de la pénurie sur les aliments et les médicaments, l’inflation a atteint 70 % en 2021 selon les chiffres officiels. "On ne peut plus parler d’égalité sociale quand on voit que le gouvernement crée de l’inégalité", exprime un passant. Pour lutter contre cette situation impossible, le gouvernement encourage le secteur privé à se développer. Pas si simple lorsque soixante ans de culture communiste ont façonné aussi profondément les générations actuelles. Alors que le dernier dirigeant de l'U.R.S.S. Mikhaïl Gorbatchev vient de nous quitter, Cuba est toujours en quête de sa perestroïka salvatrice.

De Chan Chan à Malaguena

Issue du folklore campagnard cubain, la chanson Chan Chan est écrite et composée par Compay Segundo en 1986. Dix années plus tard, elle devient la chanson d'ouverture de tous les concerts joués par le groupe Buena Vista Social Club dans sa tournée internationale et qui rendit hommage à l'âge d'or de la musique cubaine se situant entre 1930 à 1950...



Cet âge d'or auquel appartient, entre autres, l'illustre compositeur et pianiste Ernesto Lecuona, auteur du célébrissime titre "Malaguena", repris récemment avec panache par la jeune chanteuse suisse Sara âgée de 11 ans dans l'émission The Voice Kids France.


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