L'holocauste nucléaire de Stanley Kubrick (1964)
S'inspirant du roman de Peter Gerog "Red Alert" et de la crise diplomatique des missiles de Cuba, Stanley Kubrick réalise "Docteur Folamour" (Dr Strangelove) en pleine guerre froide : Jack D. Ripper (homonyme de Jack l'Éventreur), Général de l’Armée de l’air américaine, est frappé de paranoïa et décide seul d’envoyer des bombardiers B52 munis de bombes atomiques pour pulvériser les communistes. Il s’enferme dans son bureau avec l'officier britannique Mandrake, son adjoint, et coupe toutes communications avec les avions. Plus personne, désormais, ne peut rappeler les avions. C'est alors que Le président des Etats-Unis ordonne une réunion d'urgence dans la salle souterraine du commandement stratégique pour tenter d'éviter une guerre nucléaire. Il faut absolument contacter les Soviétiques pour parvenir à abattre les avions qui ne peuvent être rappelés. Car, si une bombe atomique frappe l’URSS, cela déclenchera un système de défense appelé "Doomsday Machine" ou Machine du Jugement dernier, et ce sera l’holocauste nucléaire, ni plus, ni moins.
Après le suicide du général Ripper, Mandrake parvient à rappeler quasiment tous les avions. Néanmoins, le dernier, celui du Major Kong continue sa mission au ras du sol. Loin des radars et sans contact avec ses dirigeants, Kong s’en va exploser une base russe, juché sur sa bombe, son chapeau de cow-boy planté sur le crâne. L'holocauste nucléaire étant inévitable, un ancien scientifique nazi, le docteur Folamour, explique en réitérant de manière compulsive le salut hitlérien qu’il faudra désormais sélectionner les meilleurs spécimens humains et les faire copuler sans limite sous terre pendant au moins cent ans. Le film se clôt par un langoureux ballet de champignons atomiques. C’est sous l’impulsion de Kubrick que le personnage du Dr Folamour (qui n'existe pas dans le roman) est créé. Il est censé caricaturer tous les scientifiques nazis récupérés par les Américains pour la réalisation du projet Manhattan qui finalement aboutira au bombardement d’Hiroshima et Nagasaki.
La police du ciel vue par l'émission «52 minutes»
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Les trilles du Diable
Le trio composé d'une accordéoniste letonne, Ksenija Sidorova, d'un violoniste franco-serbe, Nemanja Radulovic, et d'un clarinettiste autrichien, Andreas Ottensamer, interprète les trilles du Diable de l'Italien Giuseppe Tartini (1692 -1770).
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Amadeus versus Salieri
Une des scènes les plus hilarantes du chef d'œuvre de Milos Forman, où le compositeur de la Cour d'Autriche Antonio Salieri a composé une marche de bienvenue à l'intention du jeune Mozart. Mais le petit génie, sans réelle intention d'offenser, va transformer cet aimable présent en une humiliation devant l'Empereur.
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Quand Pietrodarchi rend hommage à Piazzolla
Le célèbre accordéoniste italien Mario Stefano Pietrodarchi exécute une interprétation magistrale et exceptionnelle de « Libertango » accompagné par l'orchestre philharmonique bélarusse.
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« Pensa » de Fabrizio Moro
Lauréat du festival de Sanremo en 2007, ce chant slamé et son clip sont le plus bel hymne offert à la lutte contre la mafia et toutes les formes de violences associées. Son auteur l'a écrit en pensant à la vie de Paolo Borsellino, juge anti-mafia assassiné par Cosa Nostra en 1992.