29 octobre 2021

« La corruption pour les nuls »

L'ONG Public Eye (anciennement La Déclaration de Berne) a publié dans son magazine de septembre un petit guide satirique à l'intention des criminels en col blanc et qui passe en revue les failles législatives et autres avantages de notre  bucolique Helvétie en matière de corruption et de blanchiment d’argent, ainsi que les astuces pour se faufiler entre les mailles de la justice. On y trouve aussi les portraits des « facilitateurs et facilitatrices » de la corruption, à qui il faut s’adresser en Suisse pour camoufler son argent sale et profiter au maximum des défaillances du système.

17 septembre 2021

L'arme fatale des mères en plein divorce

Certains l'appellent l'arme fatale des mères en plein divorce : le fait d'accuser le père de maltraitance ou pire d'abus sexuel sur les enfants pour obtenir la garde inconditionnelle. Impossible de connaître l'ampleur du phénomène, les accusations n'étant souvent pas poursuivie, il reste donc des soupçons qui empoisonnent à jamais la vie des pères et des enfants qui se sont confiés à la journaliste de la RTS Béatrice Guelpa. Le reportage est suivi d'une interview de l'avocate Anne Reiser, spécialiste en droit de la famille.




03 septembre 2021

La violence invisible des pervers-narcissiques



Quel est le réel danger des personnes dites perverses-narcissiques ayant des comportements déviants et mortifères. Débat sur France télévision animé par la journaliste Marina Carrère d'Encausse, avec la participation d'Yvonne Poncet Bonissol, psycho-clinicienne, auteur de l'ouvrage "Pour en finir avec les tyrans pervers-narcissiques dans la famille", Marie-France Hirigoyen, psychiatre et psychothérapeute, auteur de l'ouvrage "le harcèlement moral et la violence perverse au quotidien" et Chantal Paoli Texier, membre de l'association "Agissez", pour exprimer la parole des victimes.

20 août 2021

Quand les multinationales attaquent les États

Que se passe-t-il lorsqu'une multinationale n'est pas satisfaite d'une réglementation ou d'une loi de santé publique ou de protection de l'environnement qui nuit à ses profits ? Elle attaque l'État devant une cour de justice privée, soit un tribunal d'arbitrage international qui se tient dans le plus grand secret. Et qui paie ? Les contribuables. Si le grand public connaît l'existence de la médiation juridique pour résoudre un conflit entre deux individus, voire l'arbitrage entre deux entreprises, il connaît moins l'arbitrage international entre une entreprise étrangère et le pays dans lequel elle a fait des investissements. A tort, puisque si l'État perd son procès, il reviendra aux citoyens, via les impôts, de supporter les frais de ces arbitres privés (quelques millions) et d'indemniser la multinationale pour une prétendue expropriation (quelques milliards). Une pratique ô combien abusive, mais parfaitement légale, car elle trouve sa source dans les traités internationaux de libre-échange en apparence anodin, mais qui comporte de plus en plus souvent une clause redoutable visant à protéger les intérêts des investisseurs étrangers.